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En réalité, concentrer toutes les richesses sur un périmètre fixe, déterminé par une frontière, pose un vrai problème de cohésion nationale, car l’on ne peut pas avoir un îlot de prospérité dans un océan de misère.

Vas-y Patrick c'est bon... Vas-y Patrick c'est bon bon bon...

Depuis l’exemple des Métropolisations effectuées à Lille, Lyon ou Marseille, la concentration des pouvoirs financiers, techniques et électifs concrétisent de véritable zone noire, au-delà des frontières virtuelles technoïdes.
Les conséquences de la métropolisation génèrent de nombreux déséquilibres, notamment démocratiques.

Prenez plaisir à lire l'ITV de ce chancre du collectivisme, publiée dans son habitat naturel -> LA - page 4 sur 16

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JGP : Quels sont les termes de vos discussions avec le préfet de région sur La Défense ?

 

Patrick Devedjian :

Il s’agit d’une décentralisation comme le dit la loi. Si c’est une décentralisation, on doit laisser aux collectivités locales une pleine autonomie dans leur gestion.

Je n’ai aucun problème avec le préfet Carenco sur cette question. Le Premier ministre Manuel Valls a estimé, par voie de communiqué, et confirmé par une lettre qu’il s’agissait d’une décentralisation. Alors il faut que Bercy, qui est hostile à toute forme de décentralisation, accepte de passer la main et renonce aux faux-semblants. Prendre La Défense en charge, c’est s’obliger à de gros investissements que l’Etat n’a jamais fait pendant cin- quante ans et qui ont laissé les infrastructures à l’état d’abandon.

Nous y sommes prêts, car c’est l’existence même du quartier d’affaires qui est conditionné par ces investissements. Bercy développe une stratégie pour faire croire que La Défense possède une valeur patrimoniale, ce qui n’est pas le cas. L’Epadesa, la société d’aménagement de La Défense, n’a pas de valeur mais plutôt un passif que l’Etat souhaite nous faire payer. Je le refuse, car le priorité est de développer l’attractivité du site.

 

JGP : Faut-il supprimer une couche aux millefeuilles en Ile-de-France et, le cas échéant, laquelle ?
 

Le Grand Londres a deux niveaux, le Grand Paris cinq. Le conseil du Grand Londres a 26 conseillers, le Grand Paris 209. Et le reste est à l’avenant. De plus, je crois que le concept de métropole - comme le Brexit l’a montré - est dangereux pour l’unité nationale. On constate que les électeurs britanniques étaient favorables au Brexit hors de la métropole, et opposés à une sortie de l’Union européenne dans le Grand Londres. En réalité, concentrer toutes les richesses sur un périmètre fixe, déterminé par une frontière, pose un vrai problème de cohésion nationale, car l’on ne peut pas avoir un îlot de prospérité dans un océan de misère. Or, c’est ce qui a été ressenti par la Grande-Bretagne dans le cadre du Brexit. Ne reproduisons pas ce système qui a été fatal à l’Angleterre, et qui risque d’y changer complètement la donne politique.

 

Philippe a la hargne céleste depuis des années... depuis que la présidence de la MGP lui a échappée

 

JGP : Valérie Pécresse n’a pas assisté à votre cérémonie des vœux. Le transfert de la CVAE des départements à la Région, que vous contestez, l’explique-t-il ?

 

Nous sommes en effet fâchés contre la Région. Car ce transfert ne correspond à rien. La loi prévoit que les départements voient leur compétence transport transférée aux régions mais elle observe que, s’agissant de l’Ile-de-France, les départements ont déjà transféré cette compétence à la Région, dans le cadre du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif).

Autrement dit, au plan national, la loi organise un transfert de la CVAE pour compenser celui de la compétence transport, tout en prévoyant que la région Ile-de-France devra rembourser aux départements les sommes ainsi transférées. Cela n’a pas de sens. Mais il y a une petite perversité, car la loi fixe le montant de ce remboursement à la hauteur de celui encaissé au titre de la CVAE en 2017, et le fige pour les années à venir. Ce qui signifie que les Hauts-de-Seine n’auront plus, à l’avenir, le bénéficie des investissements réalisés en faveur de leur développement économique. Ces derniers profiteront désormais au conseil régional. Ce n’est pas juste.

 

 

C'est pas grave Philippe, si en tant que Président du Conseil Départemental des Haut de Seine, demain tu n'auras plus de taf, tu pourras toujours aller ramasser des tomates en Australie.
Ha bha non.