Hé bin mes lapins...
ça se fighte sur la moquette épaisse de la République...
Les Maires, eux aussi, veulent leur part de la future galette.
Auront-ils la force et les moyens de s'approcher du tiroir-caisse ?
reprise de l'Article dans son état naturel...
Publié le 14/12/2017 • dans : France
La Métropole du Grand Paris a défini avant la date butoir ses compétences et celles qui resteront sous la coupe du bloc communal. Un vote qui a fait l’objet d’âpres négociations en coulisses, alors même que le périmètre de la MGP pourrait être modifié, en 2018.Les élus ont eu peur de se faire imposer des décisions
De plus, bien que les élus locaux soutiennent la Métropole si elle aide les territoires à rayonner, les maires ont un temps craint de perdre leur voix. La peur de se faire imposer des choix et de rester minoritaires face à des décisions prises sans tenir compte de leurs projets faisaient aussi partie des inquiétudes relayées par les élus.
« Aucune arrière-pensée » de la part de Patrick Ollier
La veille du vote a donc été celle “de nombreux appels et longues heures de négociation”, a confié Patrick Braouezec (PC), président de Plaine Commune. Tandis que les élus de l’exécutif, le président de la MGP en tête, affirment que puisqu’il n’y avait “aucune arrière pensée” ni volonté d’aller à l’encontre des maires, les amendements réclamés par l’élu de Seine Saint-Denis relevaient plus de la prudence que de l’impérieuse nécessité.
Soucieux du destin de sa future piscine olympique, l’ancien maire de Saint-Denis a préféré voir précisé l’engagement de la MGP d’associer les maires et présidents d’EPT à toute concertation. Pourtant, sept réunions de travail avaient précédé la rédaction de la délibération initiale.
L’existant aux communes et autres établissements publics territoriaux, le futur à la Métropole
Plus que de bouleverser les choses, le vote de vendredi les a formulées. Les zones d’activité existantes restent sous la coupe des communes et établissements publics territoriaux (EPT), qu’il s’agisse de zones commerciales, tertiaires, artisanales touristiques, portuaires ou aéroportuaires.
En revanche, les futures zones d’activité seront de compétence métropolitaine, dès lors qu’elles répondront à des critères d’objectifs portés par la MGP, de programmes stratégiques ou s’inscriront dans un contrat. Là encore, l’examen sera pointilleux.
Une assemblée de maires
Au sein d’une assemblée de maires, ne pas tenir compte de leur avis pouvait sembler impensable. Mais Patrick Braouezec a refusé d’hypothéquer un avenir qui ne tiendrait pas compte “des 50 % de nos populations qui vivent et ont toutes leurs activités sur un même territoire” et il lui a paru prudent que “le respect des maires et la cohérence des projets communaux” soient retenus.
Quelques termes seulement mais dont la mention ont demandé beaucoup d’énergie, n’ont pas caché les élus, Pierre-Christophe Baguet (LR), maire de Boulogne-Billancourt évoquant des “discussions de longue haleine” pour un sujet qui n’en était pas un pour Éric Cesari (LR), président de la communauté d’agglomération Seine Défense. Il estime en effet que l’on ne peut être “que cohérents avec nous-mêmes quand on est dans une assemblée composée à 85 % de maires.”
Viens, on va danser.