Il a changé l'inspecteur Harry ?
Ces derniers temps, en tant qu'association active sur notre territoire, à l'instar de PER, ASVR, SPOUTNIK, ARIVEM et autres, nous sommes de plus en plus sollicités par des média, ['y'a pas de S à Média, c'est déjà un pluriel...] :
- Sur l'importance de la représentativité citoyenne dans les grands projets d'aménagement urbain
- Sur la multiplicité des parcelles polluées sur notre commune et limitrophes
- Sur les conséquences sociétales de la densification
Et lors de notre dernière rencontre, l'une des questions fut :
L'incendie de la maison du projet [de la réhabilitation de la Cité Gagarine] est-elle une conséquence de la densification ?
Comme on ne savait pas trop quoi répondre à cette question, même si on se dit que plus tu concentres d'individus dans un même périmètre, moins ça va se passer en mode "paisible", nous sommes allés chercher les réponses auprès d'écrits de gens plus intelligents que nous... [y'en a beaucoup, on sait...]
On vous pose là quelques études qui parle de la relation URBANISATION & SANTÉ.
[Y'a un lien ! Bha merde... On savait pas !?]
La moitié de la population mondiale vit aujourd’hui dans les villes. D’ici trente ans, cette proportion dépassera les 70 %. Au Nord comme au Sud, cette évolution fera de la santé urbaine l’un des enjeux les plus déterminants du xxie siècle.
L’urbanisation : danger ou opportunité ?
L’urbanisation représente à la fois une chance et un risque d’un point de vue sanitaire. Une chance car elle rapproche les populations des systèmes de soins, élargit leur accès aux services sportifs et aux espaces naturels, ou encore parce qu’elle favorise la mobilité active.
En France, le niveau de santé est meilleur dans les villes qu’à la campagne. « L’espérance de vie et les progrès en matière de santé publique sont meilleurs dans les villes, y compris à Rennes ou Vannes qui semblaient condamnées à être dangereuses pour la santé. Inversement, le niveau de santé relatif et absolu régresse dans certaines villes du Sud de la France » (G. Salem).
Dans le même le temps, pourtant, l’urbanisation représente un risque pour ses habitants. À Paris, plus de 30 % de la population vit à moins de 75 mètres d’un axe routier important. Les pics de pollution génèrent des tensions avec les pouvoirs publics : « juste après la période de pollution de décembre 2016, une association a accompagné des citoyens pour qu’ils portent plainte contre la préfecture qui avait tardé à alterner la circulation » (S. Rigard).
Les villes sont également un lieu où émergent et où se diffusent de nouvelles pathologies : nous avons pu le voir au Brésil avec la fièvre jaune et le virus Zika, par exemple. « Les échanges entre les villes d’un même pays et entre les villes de pays différents permettent une diffusion spatio-temporelle inédite. C’est un défi absolument fondamental » (G. Salem).
Dans les pays en développement, enfin, l’urbanisation est souvent mal maîtrisée. « Au xixe siècle, elle était relativement lente et répartie entre des villes de toutes tailles. Actuellement, l’urbanisation dans les pays du Sud est brutale et se concentre dans les grandes villes » (G. Salem). Ce phénomène s’accompagne généralement d’une multiplication des quartiers précaires et d’une fragilisation des infrastructures sanitaires de base : « l’accumulation des déchets et des eaux stagnantes peut entraîner une prolifération des moustiques et des rats, deux vecteurs de maladies. Le mélange des eaux usées et des eaux pluviales dans les canaux de drainage peut également causer un développement des maladies hydriques » (C. Vigé Hélie).
Si vous souhaitez accéder à la suite de l'article LA
SINON y'a ça LE GUIDE AGIR POUR UN URBANISME FAVORABLE POUR LA SANTÉ.
[bétonné d'accord, mais bon pour la santé]
Production de l'EHESP qui n'est pas que du caca en boite, merci pour eux.
Aussi ça qui date de 2015, URBANISME ET AMÉNAGEMENTS FAVORABLES A LA SANTÉ mais bon, nous, on prend tout ce qui traine...
Avec ça, t'as de la lecture jusqu'aux prochaines vacances.
Pour illustrer la problématique de l'urbanité et de la santé mentale, on vous propose ce titre.
[Le nihilisme de l'esthétisme dans la zik, ça commence à bien faire...]